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Le village

Sanrgo, 4 000 habitants, se situe dans la zone sahélienne à environ 4 km de la ville de Kongoussi (25 000 habitants) et à 110 km au Nord de la capitale Ouagadougou.

Kongoussi est associé au  lac BAM, le plus grand réservoir naturel d’eau du Burkina. Le projet de restauration, de protection et de valorisation par l’irrigation et la pêche a été officiellement lancé en mars 2017. Mais à ce jour en 2024, rien n’ a été fait.

Sanrgo, village Mossi est habité de familles de cultivateurs. Les habitations sont groupées autour d’une colline. Le mooré est la langue parlée des Mossis.

La région reçoit en moyenne 600 mm d’eau pendant la courte saison pluvieuse. La pluviomètrie peut être variable d’une année à l’autre (500 à 1 000 mm). La longue saison sèche (8 mois) ne favorise pas les cultures vivrières à cycles courts (mil, sorgho, haricots secs …) qui poussent pendant la saison des pluies.

L’ électicité est arrivée au village en 2023.

Carte du Burkina Faso

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Le village à la saison des pluies, de juin à début octobre.

A la saison sèche.

Témoignage de Norbert Ouédraogo, ancien  directeur de l’école de Sanrgo et ancien député :

“Ici les problèmes sont nombreux et se résument en ces mots : pauvreté, analphabétisme, sous-scolarisation, malnutrition, maladies. Ce qu’on peut retenir de très riche, profond, c’est la solidarité entre les hommes, le courage, la volonté de vaincre l’adversité malgré les dures conditions de vie et de travail. On est toujours frappé devant cette lutte permanente menée par ces hommes et ces femmes pour subvenir à leurs besoins. Devant ces énormes difficultés, les populations rurales ont compris qu’il faut lutter, toujours lutter et pour se faire il faut s’organiser, rester plus solidaire mais aussi il faut être aidé par les autres ; c’est à dire qu’il faut s’ouvrir aux autres peuples pour être compris, soutenus ”

Norbert Ouédraogo au centre (voyage 2018)