Soutien à l’élevage

Objectif autosuffisance alimentaire Les cultivateurs manquent de compost pour fertiliser leur sol. Les boeufs peuvent leur fournir du fumier transformé en compost.

En 2015, des responsables du village nous ont demandé si nous pouvions  soutenir l’achat de boeufs. 

Solibam a donc créé un fonds de solidarité alimenté par des donateurs. 24 boeufs maigres ont  été achetés,  répartis chez 12 éleveurs, hommes et femmes, choisis par un comité villageois.

Les animaux appartenant à l’association locale ont été mis à disposition des éleveurs pour une durée de 4 à 5 ans. Une convention précisait les engagements de l’éleveur:  « les boeufs seront utilisés pour tirer la kassine et ainsi augmenter les surfaces de zaï, les animaux engraissés seront vendus. L’éleveur remboursera le prêt qui servira à une autre famille et il  renouvellera son cheptel ». 

UN BILAN MITIGE

– Un manque de suivi et de soins vétérinaires chez les éleveurs ayant perdu des boeufs

– Seulement 7 éleveurs ont réalisé un bénéfice à la vente des boeufs engraissés. Grâce aux boeufs, ils ont obtenu plus de compost. Ces éleveurs compétents ont remboursé le prêt et ont renouvelé l’achat de 2 boeufs.

– Malgré une formation des cultivateurs, assurée par l’association Prommata et financée par Solibam, la Kassine n’a pas été utilisée en traction animale en saison sèche. Plusieurs raisons: difficulté de dresser les « boeufs » (taureaux) pendant la saison sèche, parcelles éloignées, pas assez d’ânes en bon état et bien alimentés pour tirer la kassine.

Généralement les bovins castrés se vendent moins bien, les musulmans préfèrent la viande d’animaux non castrés.

Le mode de financement adopté est intéressant pour soutenir l’embouche bovine, une source de revenu pour les paysans.

Mais en raison de ce bilan mitigé les prêts remboursés ne serviront pas à d’autres éleveurs. Le CA  de Solibam en accord avec le comité local a décidé que les fonds seront utilisés pour  d’autres actions.

 

les 2 boeufs achetés par Benjamin

 

Les boeufs de Benjamin ont été vendus en 2019

 

• Les tiges de sorgho broyées sont mieux consommées par les animaux. Traditionnellement elles ne sont pas broyées ou coupées à la machette. En 2017, nous avons répondu à la demande des éleveurs pour acheter un broyeur.

Benjamin est le responsable de cette action.           Coût du broyeur: 3 500 €

Coupage des tiges à la machette

 

Démonstration broyage en janvier 2019

Objectif autosuffisance alimentaire